Cette aventure est née il y a un peu plus d’un an, au retour de mon « Coast to Coast USA » où, à Miami, avec mon ami Jean-Pierre Marquant, nous avions évoqué une « suite » à cette formidable forme de voyage sportif et de découverte. Un « Alaska – Mexique » avait été proposé, mais aussi un « Atacama – Ushuaia ». Quelques mois plus tard, je l’ai évoqué avec mon ami proche, René, avec qui nous allons construire le projet final. Impossible d’inclure le désert d’Atacama, faute de temps. C’est donc du port mythique de Valparaiso que nous prendrons l’eau du Pacifique pour symboliquement la transporter jusqu’à Ushuaia. L’objectif premier est de traverser la « Carretera Austral – Ruta 7 » en VTT ; puis ensuite rejoindre la ville la plus « sud » du monde Ushuaia via, soit Punta Arenas, soit Rio Grande ; nous nous adapterons aux aléas de nos avancées… En juin 2011, un acteur non prévu va entrer en scène : « Ritchy » Martin, mon ami de plus de 30 ans. Il m’a retrouvé grâce aux connaissances « Facebook » de son fils Paul ! L’amitié est intacte et son histoire « santé » l’a amené à « voir la vie » différemment. Lors de sa venue à Tahiti, lors d’un essai de notre tente achetée pour l’expédition, je lui propose à lui, l’ancien sportif de haut-niveau, avec l’accord de René, de se joindre à nous. Sa réponse sera sans équivoque, forte à souhait : « C’est le plus beau cadeau que tu pouvais me faire ! ». Nous adapterons donc notre organisation afin qu’il puisse relever son défi, physique et mental… Cette nouvelle donne va m’amener à en parler à un collègue médecin, Frédéric Foucher, féru de trails et haute-montagne, avec qui nous évoquions depuis longtemps un trip de ce genre. Sans hésitation, il se rallie au projet ; sa présence et surtout sa compétence de médecin-urgentiste sera précieuse en cas de problème… Je n’évoquerai pas le cas de Marc Rousselot-Emart qui n’a pas compris l’esprit et la philosophie de notre trip. Enfin, deux semaines avant le départ, l’offre de Jean-Pierre Le Loc'h de se greffer au périple, mais avec moyen de transport pour lui permettre de vivre des randonnées, treks et autres activités pendant que nous pédalons, est vite validée. Cette proposition va s’avérer fort utile, au vu des difficultés rencontrées sur les pistes. C’est ainsi que cette histoire est née… La suite, vous la connaissez désormais.
REMERCIEMENTS
Mes
remerciements iront en premier lieu à mes compagnons de route, mes amis René,
Richard, Frédéric et Jean-Pierre, qui m’auront permis de vivre une nouvelle
aventure, pleine de récits inédits, riche en valeurs humaines, fraternelle.
Quatre merveilleuses semaines qui resteront longtemps gravées dans nos
mémoires.
Un
grand merci également à nos proches, nos amis, aux sympathisants et aussi aux
inconnus qui nous auront suivi au travers ce blog, Vos encouragements et
soutiens nous auront permis de passer les difficultés et d’aller au delà de nos
objectifs.
Ce
périple a également pu se faire grâce à des gens qui ont cru dans notre projet.
J’aurai donc une pensée appuyée pour :
-
Mr Alfonso LUNA et Movita VAIRAA de la compagnie
LAN AIRLINES
-
Mme Sylvana PUHITINI de l’association APRLC
-
Mr Hubert VIARIS de LESEGNO de la Brasserie de
Tahiti
-
Mr Thierry GOUTELLE et Laurent DECKER de
KIPAVENTOUR – Viva Latina
Une
pensée également à des gens incroyables que nous avons côtoyé durant ce voyage :
- Mr Germain LOQUER, guide français pour Torres
del Paine (et son B&B « Melting Pot » à Puerto Natales)
-
Nelson, sa femme et sa fille dans sa ferme
entre Cochrane et Tortel
-
Nicolas le jeune chilien, Andrès et Isabel, Fernando
le Colombien, qui nous auront donné un coup de pouce entre Hornopiren et
Chaitèn.
-
José-Manuel et Alfonso, nos amis espagnols,
rencontrés au Cap Horn et revus à Torres del Paine.
Voici
maintenant en guise de conclusion les « impressions » de chacun
d’entre nous.
Merci
encore.
Viva
Chile ! Viva Patagonia ! Viva Tierra del Fuego !
« Sommes-nous les acteurs de notre vie
ou les jouets de celle-ci ? Pour quelles raisons ai-je décroché mon
téléphone, voilà bientôt un an, pour évoquer avec Jean-Michel, une traversée de
la Patagonie en vélo.
Bien sûr, Jean-Michel avait l’année
précédente, avec sa traversée des Etats Unis, ouvert la voie de ce type d’épreuve.
Quels étaient donc mes motivations pour cette aventure : me prouver à 55
ans que j’en étais encore capable ? Peut être. Montrer à mes 3 garçons que
tout est possible si nous mettons notre volonté à la hauteur de nos
désirs ? Sûrement !
En fait, seule l’idée d’évasion me motivait.
Le fait de prendre mon vélo et de pédaler, sans avoir à faire demi-tour pour
rentrer à la maison le soir, me séduisait
Ce projet s’est bâti à deux (Jean-Michel et
moi-même). Puis rapidement nous étions cinq. Nous sommes donc devenus un groupe
avec ses individualités et nous allions devoir composer ! L’intégration
dans l’équipe de Richard, pour qui la simple épreuve sportive, n’était pas sa
motivation principale, mais représentait plutôt une sorte de revanche sur la
maladie, m’a intéressé. J’ai senti l’occasion qui se présentait à moi,
d’associer mes pauvres possibilités sportives, mais pourtant ô combien
nécessaires à mon équilibre, avec mon besoin de donner un peu de temps et de
mon énergie aux autres ! Mon implication dans une association pour les
malades atteints par le cancer en Polynésie Française, trouvait ici une
résonance naturelle à ma personnalité.
Je garderai de cette aventure le souvenir de belles rencontres de voyages dans un environnement immense, beau et pur. Une sensation de liberté dans ce pays sauvage. Graver dans ses yeux le « bleu fluo » d’un glacier ou poser le pied sur ce rocher du bout du monde : le Cap d’Horn, représente pour moi une sorte de pèlerinage, une communion avec la nature.
J’ai eu la chance pendant quelques semaines de partager les difficultés mais également les joies de notre groupe. Je suis passé dans des lieux où je ne reviendrai certainement jamais ! Mais qu’importe ces moments là sont à moi et pour toujours.
C'est avec mes amis, au pied des tours de granit de Torres del Paine, que j'ai passé sans douleur ma 55ème année, ce 11 février 2012 !
J’ai eu peur de ne pas réaliser ce
défi ; j’ai maintenant peur de ne pas m’en lancer de nouveaux !
René
Sabatier »
Message
de Richard MARTIN
« Un
jour, au milieu du Pacifique sur l'ile de Tahiti mon ami Jean Michel retrouvé
après 30 années me propose un défi unique et insensé.
Relier
Valparaiso ( Chili ) à Ushuaia ( Argentine ) en VTT et en autonomie. Plus de 3.000
kilomètres d'aventure ....
J'accepte
sans hésiter pour deux raisons principales : c'est une chance, et aussi un rêve
de réaliser ce défi, afin d'écrire une page de ma vie " sauvée " par
la médecine.
Huit
mois d'entraînement et de motivation avant de faire le grand saut sur ce
continent sud américain. Huit mois de doute, d'interrogation, de peur, de
souffrance intellectuelle ..... Et si je n'y arrivai pas ?
Les
premiers vrais kilomètres sur la Carretera Austral me font peur, ce n'est pas
une route mais un chemin empierré, la température frôle les 35° et ceci ne
ressemble absolument pas à mes sentiers d'entrainement dans mon marais poitevin
si plat !
Les
premières journées me sont très difficiles, je souffre de divers maux sans mot
dire à personne. Je pense à mes enfants, à la fierté qu'ils auront lorsque je
lèverai les bras en "V" , signe de victoire et de réussite lors du
passage de la ville d'Ushuaia. Je ne dois pas les décevoir, je dois réussir,
telle sera ma motivation pendant toute cette aventure extraordinaire.
Mes
amis, je tiens à vous remercier d'avoir pris le risque de m'accepter dans votre
team " Coast to coast Patagonia ". Je souhaite aussi
avoir donné espoir à tous les malades, de Polynésie principalement
d'avoir un jour cette chance, ma chance, ce rêve, mon rêve, de réaliser
un tel défi sportif pour ceux qu'on aime.
Nous
devons oser l'impossible.
Avec
toute mon amitié, je vous embrasse.
Ritchy »
Message
de Frédéric FOUCHER
Santiago
du Chili,Cordillère des Andes,Patagonie ,Terre de Feu ...
Autant
de noms qui font rêver tout adolescent fugueur en mal d'aventure.
Valparaiso,
Detroit de Magellan, Ushuaia, mer de Blake, Cap Horn...
Cordillère
des Andes, Fitz Roy, Cerro Torre, Torres Del Paine...
Autant
de noms prestigieux qui font frissonner les grimpeurs et montagnards les plus
chevronnés.
A
chacun de ces noms de légende, nous pouvons aujourd'hui greffer des images, des
couleurs, des odeurs, un sens.
Des
lacs majestueux aux couleurs irréelles, teintés de lait menthe par les immenses
glaciers qui les abreuvent, aux lacs les plus discrets enfouis dans des forêts
profondes, véritable paradis des pêcheurs de la planète.
Des
matins d'hiver et des soirées d'été avec toujours omniprésent, pénétrant
vos sens jusqu'à saturation, ce terrible vent de Patagonie qui ne
s'endort que rarement et fige tout espoir de végétation.
Et
puis les habitants de la Patagonie et de la Terre de Feu, dont le caractère
trempé de gentillesse et de dévouement contraste étrangement avec la rigueur du
climat. On n'ose imaginer les conditions de vie de leurs ainés...
Ces
hommes qui vivaient nus alors que nous grelotons sous nos polaires en plein été
!
Enfin,
le Parc national de Torres Del Paine ; ce condensé de beauté à l'état pur,
véritable joyau du Chili, dont le GR, entre glaces et montagnes, est considéré,
à juste titre, comme le plus beau du monde.
Voila
le quotidien de nos aventures en Patagonie .Voila le Chili tout simplement.
Aussi,
il y a l'artère pulmonaire du pays, la mère de toutes les routes
chiliennes, façonnées par des milliers de travailleurs pour vasculariser
la Patagonie depuis la capitale : la Carretera Austral !
Flanquée
d'un revêtement défoncé caillouteux et grisâtre, damné, mais aussi adulé par
les cyclistes du monde entier, elle se hisse à travers forêts, montagnes et
lacs innombrables pour rejoindre le bout du monde. Sans ce cordon ombilical, la
Patagonie serait indépendante ou agoniserait.
Elle
fut notre purgatoire, à nous, ces hommes venus d'ailleurs et qui comptions la
conquérir sans coup férir.
Certes
notre projet était ambitieux. L'ambition de la cinquantaine fougueuse, amnésiée
par l'euphorie d'une telle aventure. Mais qu'importe.
Nous
n'avions en commun que cette volonté farouche de vouloir se surpasser dans
l'effort et la difficulté. Et ça suffit.
C'est
souvent le chemin le plus dur qui mène aux joies les plus insensées.
Nous
avons partagé nos souffrances silencieuses, le cul sur une selle pendant des
heures pour mieux s'apprécier le soir autour du feu.
Et
puis, à cinquante ans, les angles nous apparaissent moins aiguës et les
vérités moins criantes.
Ce
fut une « très belle histoiret faite de complicité, mais aussi d'humilité
devant dame nature et ces hommes du bout du monde.
Un
grand merci donc à Jean Michel alias « l'albatros », car ne se repose
jamais.
À
René, alias « le Hollandais volant », perché sur son vélo, redoutable
d'efficacité.
A
Ritchy alias « Allo Houston » : une fois parti, on ne peut plus
l'arrêter.
A
Jean Pierre alias « JP la Débrouille », indispensable, discret et
toujours là ou on ne l'attend pas.
Un
grand merci à tous les cinq pour ces moments inoubliables.
Fred »
Message
de Jean-Pierre LE LOC’H
« Une
promesse faite à la vie: ne rien faire sans pratiquer la nature !
Une
fois dit, je brode autour, car nos ressources ne s'épuisent que lorsque la
nature est écartée de nos envies et projets.
Le
défi sportif, « Coast To Coast Patagonia » en VTT, est basé à mon
sens sur cette notion, et l'amitié généreuse permet la concrétisation
d'objectifs apparemment hors d'atteinte, me concernant.
Le
groupe me permettra au fur et à mesure de coller au fil rouge et d'entrevoir
des horizons que je n'ai pas fréquenté plus tôt. Mais sans remords toutefois,
ces quelques leçons de vies me permettent de prétendre à mieux pour tout de
suite...
Donner
sans recevoir, c'est une leçon de la nature, il n'est pas possible de lui en
vouloir lorsqu'on l'imagine autrement ; c'est encore ce que le FITZ Roy
m'a appris, ou encore le glacier Grande du lago Torre. La piste de la Carretera
me laisse pantois, devant sa simplicité et sa dureté. Les paysages qu'elle nous
a laissé entrevoir sont sans mots, nos iris élargis sont restés insuffisants
pour cerner les beautés exposées.
Voyage
de choix, une première me concernant, mes habitudes de voyageur étant plutôt
solitaire.
Le
Cap Horn a positionné la barre très haute, le mythique est désormais le
quotidien de nos souvenirs, nous ne pourrons plus nous considérer comme de
simples voyageurs, même si beaucoup d'aventuriers des siècles précédents ont
écrit l'histoire de manière indélébile. C'est pas ce que nous cherchions,
changer l'histoire, c'est juste un peu de partage et de vécu, comme si on chargeait
nos souvenirs comme une batterie, pour mieux voir l'avenir.
A
refaire forcément.
Ne
pas en vouloir à la nature, c'est possible, il suffit de concevoir nos origines
avec modestie.
Jean
Pierre »
Message
de Jean-Michel MONOT
« Lors
de mon édito, j’ai évoqué combien le corps est une formidable fabrique à rêves
éveillés. J’aurai aussi pu écrire que le sport apporte ces valeurs que le cœur
et l’esprit peuvent mettre en exergue : ténacité, courage, adaptabilité
aux autres, fraternité.
J’aurai
encore beaucoup appris lors de ces semaines, grâce en partie aux émotions que
m’auront procuré les quatre mousquetaires, la gentillesse et bonté des gens
rencontrés et la beauté des sites traversés au Chili et en Argentine. Le point
d’orgue aura été pour moi le Cap Horn. Outre le fait d’avoir pu descendre à
Puerto Williams, au delà nos prévisions premières, notre présence sur ce
« Cap des Tempêtes », bout de caillou face à l’Antarctique, m’aura
remué les tripes : pensées à ces marins téméraires, à ma famille bretonne,
à mon père sur l’Aromanche… La petite cérémonie, associant l’eau du Pacifique
(où je vis) à celle de la Mer de Drake, avec le sable de Tikehau et le Chablis
pour sceller l’amitié qui nous a uni et la réussite du projet, donnera encore
plus d’intensité à ce que j’attendais… Instant magique sur l’Horn !
Un
petit mot sur mes compagnons de route.
René tout d’abord, qui avec son entrain
habituel, son accent chantant et sa bonté naturelle, aura apporté son sens de
la réparation, du « système D » et aura montré beaucoup de courage
dans les moments difficiles comme sur la route de Tortel. Je retiendrai de lui
ces moments de joie intense où je l’entendais crier son plaisir lors de
l’arrivée au lac Desierto à la frontière argentine… En ce 11 février 2012,
Joyeux Anniversaire mon Ami et merci d’avoir monté ce projet avec moi.
Richard (mon « Ritchy » de
l’EIS) qui aura accompli son rêve. Sa pugnacité, son envie, sa motivation
auront eu raison de la cigarette (il a jeté la dernière juste avant son arrivée
au Chili) et surtout du « lâcher prise » que montrent de nombreux
malades après l’opération. Il aura su gérer son corps, l’écouter, ralentir
quand le cœur ou la pression artérielle montaient, garder le moral quand des
dizaines de pentes abruptes se présentaient devant lui. Un bel exemple pour
beaucoup d’entre nous. Je l’ai vu heureux tous les jours, profitant de tout,
mitraillant de photos toutes les beautés du parcours, ne se plaignant jamais
même quand une chute dans une forêt argentine l’a blessé au périoste… Le 7
février, face au glacier Nena, nous avons trinqué à ses 50 ans ; et le
soir même, il recevait un magnifique cadeau : la carte de notre parcours
en bateau de l’Horn à Punta Arenas, signée de nous tous ! Merci à Paul, son
fils, de nous avoir réunis à nouveau.
Frédéric (« Fred ») qui aura
illuminé nos journées de centaines d’ « Enormosaure » (expression de son
dernier fils Clovis) devant chaque beauté patagonienne. A 56 ans, notre doyen
aura montré une gaieté communicative et un savoir-faire issu de ses treks en
haute-montagne. Ses connaissances et son professionnalisme nous auront apporté
sérénité et bien-être. Mais il m’aura surtout impressionné par ses capacités
sportives : très fort à vélo, dans les bosses et surtout dans les descentes.
Enfin, chaque soir, il aura apporté son enthousiasme pour trinquer à la belle
journée passée, autour de bonnes
« cervezas » ou « vino blanco o tinto » !! Cette
première expérience avec Fred est une réussite totale. A quand la
prochaine ?!! Merci l’Ami.
Enfin,
Jean-Pierre (vite surnommé
« JP ») qui, à cause de l’accident de Temuco n’aura pas pu vivre la
totalité de l’aventure avec nous, mais qui aura néanmoins largement contribué à
la réussite de ce projet. Sa gentillesse naturelle, sa serviabilité et son
dévouement nous auront tous marqué et touché. Cet aventurier, souvent
solitaire, aura montré un formidable esprit d’équipe. Le fait qu’il est
opté pour la location d’un pick-up nous aura permis de soulager, de temps à
autre, nos lourdes carrioles et de nous permettre la traversée rapide de la
« pampa » argentine pour mieux profiter de la « Tierra del
Fuego ». Incroyable circonstance aussi pour lui que d’avoir pu fêter avec
nous ses 48 ans sur le rocher de l’Horn. Prochain trip, JP, avec nous en vélo
ou moto !
Il est temps maintenant de « tirer le
rideau » sur ces 4 semaines. L’année 2012 aura formidablement commencer
pour aux moins 5 personnes. Notre souhait désormais est que certains d’entre
vous aient l’envie de « vivre » la Patagonie ou autre expérience du
même genre. Et surtout aient la volonté de partager et de donner.
Pensées
à mes trois filles chéries.
Je conclurai par quelques citations qui expriment beaucoup mieux que mes mots ce que j’ai pu ressentir :
« Celui qui a senti une fois dans ses
mains trembler la joie ne pourra plus jamais mourir » (José Hierro)
« La joie partagée grandit »
(Massa Makan Diabaté)
« Un homme seul ne peut rien, il lui
faut l'appui de ses semblables pour arriver là où il doit aller »
(Victor-Lévy Beaulieu)
« On peut tout ce qui ne dépend que de
notre volonté » (Marcel Proust)
« A l'impossible je suis tenu »
(Jean Cocteau)
« Il y a d'admirables possibilités dans
chaque être. Persuade-toi de ta force et de ta jeunesse. Sache te redire sans
cesse : "Il ne tient qu'à moi" » (André Gide)
Hasta
Luego ! Hasta la Vista !
Jean
Michel »
Pour toute information technique ou géographique ou autre, vous pourrez nous contacter via Facebook sur "Coast to Coast Patagonia".
Bonne année 2012 !